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1. |
Sire Mannelig
03:46
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Avant les premières lueurs du soleil levant,
Avant que l’alouette ne pousse son chant,
L’elfe des collines fit une offre au chevalier
Employant des mots doux pour l’amadouer :
Sire Mannelig, Sire Mannelig, veux-tu m’épouser
Contre tout ce que j’ai à te donner ?
Répond oui ou non, il n’y a pas d’autre choix,
Accepteras-tu ou pas ?
Je te donnerais une douzaine de belles juments,
De celles qui paissent à l’ombre en dehors des champs.
Leur dos n’a jamais connu le poids d’une selle
Ni leur bouche accueillit de mors en elle.
[refrain]
J’aurais accepté de recevoir ces étrennes
De la part d’une femme de foi chrétienne
Mais je te sais être une créature effroyable
Née de l’union d’une ondine et du diable.
[refrain]
L’elfe des collines courut hors de la maison,
Poussant des cris et des lamentations.
Si j’avais pu prendre ce bel homme pour mari
Le mal qui me tourmente serait parti.
[refrain]
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2. |
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J’ai laissé mon tout petit
Juste ici, juste ici,
J’ai laissé mon tout petit
Car les myrtilles sont en fruits.
Hovan, Hovan Gorry og O,
Gorry og, O, Gorry og O
Hovan, Hovan Gorry og O
Les fées ont enlevé mon petiot !
J’ai trouvé les traces d’un faon
Innocent, innocent,
J’ai trouvé les traces d’un faon
Mais n’ai pas trouvé mon enfant
[refrain]
J’ai trouvé les traces d’une pie
Dans son nid, dans son nid,
J’ai trouvé les traces d’un nid
Mais n’ai pas trouvé de mon petit
[refrain]
J’ai trouvé les traces du temps
Se hâtant, se hâtant,
J’ai trouvé les traces du temps
Mais n'ai pas trouvé de mon enfant
[refrain]
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3. |
Olof et la sirène
03:58
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Sire Olof sella sa fidèle jument grise
Pour trouver la sirène là où l’océan se brise
Seule sa selle flotta sur l’eau
Car Olof fut tiré dans les flots
Bienvenue Sire Olof, je te souhaite la bienvenue,
Cela fait quinze ans que j’attendais ta venue
Où es-tu né ? Dis moi où à tu grandis ?
Où furent tissé de si jolis habits ?
Je naquis et grandis dans le château du roi
Et mes jolis habits viennent également de là-bas
Là-bas vit mon père, là-bas vit ma mère,
Ainsi que ma sœur et mon frère.
Mais où trouvent tes champs et où se trouve ta maison ?
Où se trouve le lit où tu scellas ton union ?
Où se trouve celle qui te comble de désir ?
Avec qui veux-tu vivre et mourir ?
Mes champs ainsi que ma maison se trouvent là-bas
Et mon lit de noce se trouve également là-bas
Là-bas se trouve celle qui me comble de désir,
Avec qui je souhaite vivre et mourir.
Approche Sire Olof, assieds toi à ma table
Et sers-toi donc un verre de ce vin si délectable.
Où es-tu né et où as-tu grandis ?
Où furent tissé de si jolis habits ?
Je suis né ici et j’ai grandi ici
Et mes jolis habits viennent également d’ici.
Ici vit mon père, ici vit ma mère
Ainsi que ma sœur et mon frère.
Mais où se sont tes champs et où se trouve ta maison
Où se trouve le lit où tu scellas ton union ?
Où se trouve celle qui te comble de désir ?
Avec qui veux-tu vivre et mourir ?
Mes champs ainsi que ma maison se trouvent ici
Et mon lit de noce se trouve également ici,
Ici se trouve celle qui me comble de désir,
Avec qui je souhaite vivre et mourir.
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4. |
Sœur, ma chère sœur
03:27
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Sœur, ma chère sœur, hu ru
Ma petite sœur, hu ru
Étend mon cri, ho ho ill eo
Percer la nuit, hu ru.
Entend mon cri, hu ru
Percer la nuit, hu ru.
Je suis piégé, ho ho ill eo
Dans un rocher, hu ru.
Je suis piégé, hu ru
Dans un rocher, hu ru.
Sans mur ni toit, ho ho ill eo
Au fond des bois, hu ru.
Sans mur ni toit, hu ru
Au fond des bois, hu ru
Tombe la bruine, ho ho ill eo
Sur les collines, hu ru
Tombe bruine, hu ru,
Sur les collines, hu ru.
Pauvre de moi, ho ho ill eo
Il fait si froid, hu ru.
Pauvre de moi, hu ru,
Il fait si froid, hu ru.
Les chevaux blancs, ho ho ill eo
Sont loin devant, hu ru.
Les chevaux blancs, hu ru
Sont loin devant, hu ru.
Leurs cavaliers, ho ho ill eo
M’ont enfermé, hu ru.
Leur cavaliers, hu ru
M’ont enfermé, hu ru.
Si tu m’entends, ho ho ill eo
Poursuit mon chant, hu ru.
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5. |
Tam Lin
10:53
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Je vous interdis jeunes filles à la chevelure d’or
De cheminer par Carterhaugh car Tam Lin est dehors.
Certaines s’en vont par Carterhaugh mais perdent au passage
Leur anneau d’or, leur manteau vert ou bien leur pucelage.
Jeannette portait sa robe verte au dessus du genou,
Ses cheveux d’or étaient nattés au dessus de son cou
Elle s’en allait par Carterhaugh, courant de bout en bout.
Ce ne fut pas une double rose mais deux roses qu’elle cueillit,
Aussitôt Tam Lin su la chose, arriva et lui dit :
Pourquoi Janette avoir coupé la tige de cette fleur ?
T’ai-je permis d’entrer dans les bois qui forment ma demeure ?
Je suis chez moi à Carterhaugh, lui répondit la belle,
Car ces terres m’ont été données par un leg paternel.
Jeannette portait sa robe verte au dessus du genou,
Ses cheveux d’or étaient nattés au dessus de son cou
Elle s’en allait rejoindre son père, courant de bout en bout.
« Quel malheur ! » s’écrièrent les dames en la voyant passer,
« Hélas Janette tu-es enceinte » dit son père consterné.
La faute est mienne, répondit-elle, car le père de l’enfant
N’est nul autre qu’un elfe gris, je l’aime éperdument !
Jeannette portait sa robe verte au dessus du genou,
Ses cheveux d’or étaient nattés au dessus de son cou
Elle s’en allait vers Carterhaugh, courant de bout en bout.
Ce ne fut pas une double rose mais deux roses qu’elle cueillit,
Aussitôt Tam Lin su la chose, arriva et lui dit :
Pourquoi Jeannette avoir cueillit cette fleur dans les bosquets ?
Comptais-tu te débarrasser de ton futur bébé ?
Dis-moi Tam Lin, je t’en supplie, es-tu déjà entré
Dans une église ? Je veux savoir que recèle ton passé ?
C’est fut un jour de mauvais temps que m’en allant chasser
Je suis tombé de mon cheval, alors la Reine des Fées
M’a emporté vers les collines, là où est son palais.
J’y ai passé bien du bon temps mais au bout de sept ans
Les fées doivent offrir aux enfers un sacrifice sanglant,
J’ai peur que leur choix ne se porte sur moi, l’hôte charmant.
Jeannette, ce soir pour Halloween, elles viendront me chercher
Si tu veux garder ton aimé, il faudra le sauver !
Mais comment vais-je te reconnaître au milieu du cortège ?
Moi seul aurait un cheval blanc, c’est là mon privilège.
Je serai changé en braises rouges, en lion et en serpent
Mais n’ai pas peur et serres-moi en pensant à l’enfant.
Après avoir pris d’autres formes, j’apparaîtrai tout nu
De ton manteau vert couvre moi, dérobe-moi à leur vue.
A minuit Jeannette se rendit là où les routes se croisent.
Elle entendit grandir un bruit, joie et peur s’apprivoisent
Elle vit passer des chevaux noirs et puis des chevaux brun
Avant de voir la monture blanche du cavalier humain.
Sans hésiter un seul instant, elle fit ce qu’il fallait
Et couvrit de son vert manteau le jeune homme qu’elle aimait.
C’est alors que la Reine des fées arriva folle de rage
Et dit : « Puisque Tam Lin et libre, qu’il se mette en ménage.
Toi la vilaine qui m’enlève mon meilleur chevalier,
Puisses-tu tomber gravement malade et la peste t’emporter.
Quand il n’avait d’yeux que pour moi j’aurais dû les crever !
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Merle Bardenoir France
Merle Bardenoir is a French singer-songwriter whose lyrics are infused with symbolism and fantasy. His music ranges from psychedelic synthpop to folktronica.
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