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Ceol Sidhe

by Merle Bardenoir

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    + "Fonn-sìth", an unpublished fable by Merle Bardenoir in PDF.
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    Edition "Arts & Crafts" limitée à 44 copies numérotées manuellement. Chaque disque est orné d'une fée réalisée en linogravure et contient la fable "Fonn-sìth" en guise de livret.

    Limited "Arts & Crafts" Edition of 44, numbered by hand. Each disc is decorated with a linocut fairy motif and contains the fable "Fonn-sìth" as a booklet (in French).

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1.
Avant les premières lueurs du soleil levant, Avant que l’alouette ne pousse son chant, L’elfe des collines fit une offre au chevalier Employant des mots doux pour l’amadouer : Sire Mannelig, Sire Mannelig, veux-tu m’épouser Contre tout ce que j’ai à te donner ? Répond oui ou non, il n’y a pas d’autre choix, Accepteras-tu ou pas ? Je te donnerais une douzaine de belles juments, De celles qui paissent à l’ombre en dehors des champs. Leur dos n’a jamais connu le poids d’une selle Ni leur bouche accueillit de mors en elle. [refrain] J’aurais accepté de recevoir ces étrennes De la part d’une femme de foi chrétienne Mais je te sais être une créature effroyable Née de l’union d’une ondine et du diable. [refrain] L’elfe des collines courut hors de la maison, Poussant des cris et des lamentations. Si j’avais pu prendre ce bel homme pour mari Le mal qui me tourmente serait parti. [refrain]
2.
J’ai laissé mon tout petit Juste ici, juste ici, J’ai laissé mon tout petit Car les myrtilles sont en fruits. Hovan, Hovan Gorry og O, Gorry og, O, Gorry og O Hovan, Hovan Gorry og O Les fées ont enlevé mon petiot ! J’ai trouvé les traces d’un faon Innocent, innocent, J’ai trouvé les traces d’un faon Mais n’ai pas trouvé mon enfant [refrain] J’ai trouvé les traces d’une pie Dans son nid, dans son nid, J’ai trouvé les traces d’un nid Mais n’ai pas trouvé de mon petit [refrain] J’ai trouvé les traces du temps Se hâtant, se hâtant, J’ai trouvé les traces du temps Mais n'ai pas trouvé de mon enfant [refrain]
3.
Sire Olof sella sa fidèle jument grise Pour trouver la sirène là où l’océan se brise Seule sa selle flotta sur l’eau Car Olof fut tiré dans les flots Bienvenue Sire Olof, je te souhaite la bienvenue, Cela fait quinze ans que j’attendais ta venue Où es-tu né ? Dis moi où à tu grandis ? Où furent tissé de si jolis habits ? Je naquis et grandis dans le château du roi Et mes jolis habits viennent également de là-bas Là-bas vit mon père, là-bas vit ma mère, Ainsi que ma sœur et mon frère. Mais où trouvent tes champs et où se trouve ta maison ? Où se trouve le lit où tu scellas ton union ? Où se trouve celle qui te comble de désir ? Avec qui veux-tu vivre et mourir ? Mes champs ainsi que ma maison se trouvent là-bas Et mon lit de noce se trouve également là-bas Là-bas se trouve celle qui me comble de désir, Avec qui je souhaite vivre et mourir. Approche Sire Olof, assieds toi à ma table Et sers-toi donc un verre de ce vin si délectable. Où es-tu né et où as-tu grandis ? Où furent tissé de si jolis habits ? Je suis né ici et j’ai grandi ici Et mes jolis habits viennent également d’ici. Ici vit mon père, ici vit ma mère Ainsi que ma sœur et mon frère. Mais où se sont tes champs et où se trouve ta maison Où se trouve le lit où tu scellas ton union ? Où se trouve celle qui te comble de désir ? Avec qui veux-tu vivre et mourir ? Mes champs ainsi que ma maison se trouvent ici Et mon lit de noce se trouve également ici, Ici se trouve celle qui me comble de désir, Avec qui je souhaite vivre et mourir.
4.
Sœur, ma chère sœur, hu ru Ma petite sœur, hu ru Étend mon cri, ho ho ill eo Percer la nuit, hu ru. Entend mon cri, hu ru Percer la nuit, hu ru. Je suis piégé, ho ho ill eo Dans un rocher, hu ru. Je suis piégé, hu ru Dans un rocher, hu ru. Sans mur ni toit, ho ho ill eo Au fond des bois, hu ru. Sans mur ni toit, hu ru Au fond des bois, hu ru Tombe la bruine, ho ho ill eo Sur les collines, hu ru Tombe bruine, hu ru, Sur les collines, hu ru. Pauvre de moi, ho ho ill eo Il fait si froid, hu ru. Pauvre de moi, hu ru, Il fait si froid, hu ru. Les chevaux blancs, ho ho ill eo Sont loin devant, hu ru. Les chevaux blancs, hu ru Sont loin devant, hu ru. Leurs cavaliers, ho ho ill eo M’ont enfermé, hu ru. Leur cavaliers, hu ru M’ont enfermé, hu ru. Si tu m’entends, ho ho ill eo Poursuit mon chant, hu ru.
5.
Tam Lin 10:53
Je vous interdis jeunes filles à la chevelure d’or De cheminer par Carterhaugh car Tam Lin est dehors. Certaines s’en vont par Carterhaugh mais perdent au passage Leur anneau d’or, leur manteau vert ou bien leur pucelage. Jeannette portait sa robe verte au dessus du genou, Ses cheveux d’or étaient nattés au dessus de son cou Elle s’en allait par Carterhaugh, courant de bout en bout. Ce ne fut pas une double rose mais deux roses qu’elle cueillit, Aussitôt Tam Lin su la chose, arriva et lui dit : Pourquoi Janette avoir coupé la tige de cette fleur ? T’ai-je permis d’entrer dans les bois qui forment ma demeure ? Je suis chez moi à Carterhaugh, lui répondit la belle, Car ces terres m’ont été données par un leg paternel. Jeannette portait sa robe verte au dessus du genou, Ses cheveux d’or étaient nattés au dessus de son cou Elle s’en allait rejoindre son père, courant de bout en bout. « Quel malheur ! » s’écrièrent les dames en la voyant passer, « Hélas Janette tu-es enceinte » dit son père consterné. La faute est mienne, répondit-elle, car le père de l’enfant N’est nul autre qu’un elfe gris, je l’aime éperdument ! Jeannette portait sa robe verte au dessus du genou, Ses cheveux d’or étaient nattés au dessus de son cou Elle s’en allait vers Carterhaugh, courant de bout en bout. Ce ne fut pas une double rose mais deux roses qu’elle cueillit, Aussitôt Tam Lin su la chose, arriva et lui dit : Pourquoi Jeannette avoir cueillit cette fleur dans les bosquets ? Comptais-tu te débarrasser de ton futur bébé ? Dis-moi Tam Lin, je t’en supplie, es-tu déjà entré Dans une église ? Je veux savoir que recèle ton passé ? C’est fut un jour de mauvais temps que m’en allant chasser Je suis tombé de mon cheval, alors la Reine des Fées M’a emporté vers les collines, là où est son palais. J’y ai passé bien du bon temps mais au bout de sept ans Les fées doivent offrir aux enfers un sacrifice sanglant, J’ai peur que leur choix ne se porte sur moi, l’hôte charmant. Jeannette, ce soir pour Halloween, elles viendront me chercher Si tu veux garder ton aimé, il faudra le sauver ! Mais comment vais-je te reconnaître au milieu du cortège ? Moi seul aurait un cheval blanc, c’est là mon privilège. Je serai changé en braises rouges, en lion et en serpent Mais n’ai pas peur et serres-moi en pensant à l’enfant. Après avoir pris d’autres formes, j’apparaîtrai tout nu De ton manteau vert couvre moi, dérobe-moi à leur vue. A minuit Jeannette se rendit là où les routes se croisent. Elle entendit grandir un bruit, joie et peur s’apprivoisent Elle vit passer des chevaux noirs et puis des chevaux brun Avant de voir la monture blanche du cavalier humain. Sans hésiter un seul instant, elle fit ce qu’il fallait Et couvrit de son vert manteau le jeune homme qu’elle aimait. C’est alors que la Reine des fées arriva folle de rage Et dit : « Puisque Tam Lin et libre, qu’il se mette en ménage. Toi la vilaine qui m’enlève mon meilleur chevalier, Puisses-tu tomber gravement malade et la peste t’emporter. Quand il n’avait d’yeux que pour moi j’aurais dû les crever !

credits

released February 26, 2021

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Merle Bardenoir France

Merle Bardenoir is a French singer-songwriter whose lyrics are infused with symbolism and fantasy. His music ranges from psychedelic synthpop to folktronica.

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